Avis CESE : éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle – de l’obligation à l’application

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté un avis sur l’importance d’appliquer réellement l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) dans les établissements scolaires. Alors que cette éducation est obligatoire depuis plus de 20 ans, elle reste encore trop souvent absente ou incomplète. Dans cet avis, le CESE formule des recommandations concrètes pour passer de l’intention à l’action.

Une obligation légale encore trop peu respectée

Depuis 2001, la loi prévoit que chaque élève doit bénéficier d’au moins trois séances par an d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Pourtant, sur le terrain, cette obligation est rarement appliquée de manière systématique. Le CESE constate de grandes inégalités entre les établissements, selon les territoires, les équipes pédagogiques ou les moyens disponibles.

Des constats préoccupants

Le CESE souligne plusieurs freins à la mise en œuvre de cette éducation :

  • Une méconnaissance de l’obligation légale par certains établissements
  • Des résistances culturelles, sociales ou politiques
  • Un manque de formation des intervenants et du personnel éducatif
  • Une insuffisance de moyens pour organiser les séances dans de bonnes conditions

Le recommandations du CESE 

Pour garantir une éducation accessible, bienveillante et complète, le CESER propose plusieurs pistes :

  • Former les enseignants et les intervenants spécialisés à ces sujets sensibles
  • Intégrer systématiquement l’EVARS dans les projets pédagogiques des établissements

 

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